Parmi les visiteurs, Babacar Sadikh Ndao s’est attardé sur les écrits exposés. «J’aime particulièrement les œuvres des écrivains elles nous racontent des histoires qui résonnent avec notre vécu», confie-t-il.
De son côté, Marième Diédhiou se dit fascinée par la richesse des cultures anciennes représentées. «Les pièces qui représentent les civilisations aztèques m’ont profondément touchée. J’aime bien», souligne-t-elle avec admiration.
Quant à Thomas Mendy, il s’enthousiasme surtout pour les créations artistiques contemporaines. «Ces œuvres représentent beaucoup. Elles capturent l’âme de notre époque. Leur audace et leur originalité me parlent énormément ça nous rend fier d’être africains», explique-t-il.
La 15e Biennale de l’art africain contemporain de Dakar prendra fin le 7 décembre après un mois d’intenses activités, découvertes et de voyages à travers les arts plastiques, la musique et la littérature. Et c’est tout un symbole que d’avoir choisi la présentation du livre Le Cri de Picasso de Jean-Luc Aka Evy, philosophe et écrivain, qui explore les origines négro-africaines de la modernité, pour clore cette manifestation qui a lieu tous les deux ans.
