À l’école privée Le Gando à Dakar la langue espagnole trouve une nouvelle voix grâce à un jeune enseignant sénégalais, Cheikhna Fall qui donne un souffle nouveau aux cours de la 3ème secondaire.
Après des années d’études au Maroc, il est convaincu que l’enseignement marocain va bien au-delà de la simple théorie. «Le système éducatif marocain privilégie la pratique et propose un rythme adapté, permettant aux étudiants de mieux équilibrer études et vie personnelle», affirme Cheikhna Fall.
Aminata Watt, élève de Terminale, partage cette vision. «Découvrir le Maroc, le pays du Roi Hassan II, est un rêve que je souhaite réaliser. C’est une chance d’étudier dans un environnement dynamique et enrichissant», confie Aminata.
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Même sentiment chez Khadidiatou Mbaye, élève en classe de Seconde, qui ne cache pas son envie de fréquenter un jour les campus marocains. «Étudier au Maroc, c’est explorer de nouvelles perspectives et s’ouvrir au monde. Je veux en faire partie», déclare-t-elle.
Si de plus en plus de jeunes Sénégalais choisissent le Royaume chérifien pour leurs études, c’est avant tout grâce à la réputation de ses formations et à la richesse de ses programmes. Ces liens éducatifs se nourrissent également d’une relation historique, culturelle entre les deux pays, facilitant l’intégration des étudiants.
Le Maroc apparaît ainsi comme une destination privilégiée, alliant excellence académique et ouverture culturelle. Pour ces jeunes en quête d’avenir, c’est le symbole d’une réussite accessible, portée par des passerelles de coopération toujours plus solides.
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Cet attrait du Maroc est confirmé par le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation selon lequel sur un total de 23.411 étudiants étrangers inscrits, en 2021 au Maroc, 83% sont originaires d’Afrique subsaharienne. Avec 1.501 étudiants inscrits dans des établissements universitaires en 2022-223, le Sénégal arrive derrière le Gabon (2.914), le Mali (1.985) et la Côte d’Ivoire (1.538).
