À l’initiative de l’association nationale des institutions d’enseignement supérieur du Cameroun et de la conférence gabonaise des grandes écoles et Université du privé, le salon de l’étudiant porte une ambition en phase avec les politiques d’intégration régionale et de la libre circulation des biens et des personnes.
Du 12 au 14 septembre, plus d’une trentaine d’établissements d’enseignement supérieur de la CEMAC (Cameroun, Congo, Centrafrique, Gabon, Guinée équatoriale et Tchad), ont décidé de jeter les bases d’une coopération interuniversitaire.
Le Salon de l'Etudiant de Libreville, Gabon.. le360 Afrique/Ismael
L’objectif affiché par les promoteurs de l’événement, comme le souligne Pr Daniel Franck Idiata est de permettre aux étudiants de l’Afrique centrale de poursuivre leurs études dans un des pays de la communauté. «Les étudiants inscrits dans un pays vont vivre une expérience de mobilité d’un semestre ou d’une année d’études dans un autre pays», a déclaré le président fondateur du Groupe EM Gabon-Université.
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Tout en déplorant les goulots d’étranglement qui ont longtemps grippé le processus d’intégration en zone CEMAC, le Pr Daniel Franck Idiata reste persuadé que la mobilité de la future élite à l’intérieur de l’espace communautaire est l’une des solutions à expérimenter à côté d’autres initiatives mises en place par les pouvoirs politiques locaux. «La commission de la CEMAC a fait du bon boulot. On a aujourd’hui tous les instruments de mobilité relatifs à la libre circulation malgré la persistance des rackets des forces de défense le long de la frontière Gabon-Cameroun. Malgré ces errements, nous avons l’espace CEMAC d’enseignement supérieur avec un même dispositif du système LMD, et bien d’autres atouts», a-t-il insisté.
Première initiative du genre en zone CEMAC, le salon de l’étudiant africain est structuré autour des conférences et des débats sur les enjeux et perspectives de mobilité des étudiants en Afrique centrale et d’une campagne de promotion des opportunités de formation qu’offrent les universités et grandes écoles invitées à Libreville.