Organisé par le ministère gabonais de l’Enseignement supérieur avec le soutien de plusieurs partenaires économiques, le Salon dédié à l’orientation des étudiants attire chaque année des milliers de visiteurs, parmi lesquels des jeunes dont certains accompagnés de leurs familles.
Emmanuel, 17 ans rêve de poursuivre des études post universitaires dans une filière peu connue. «J’aimerai faire la science forestière parce que c’est un domaine peu connu. Cette filière peut permettre d’intégrer les services des Eaux et forêts», confie le jeune homme qui poursuit sa visite des stands pour glaner de plus amples informations qui pourraient lui permettre d’étudier les écosystèmes forestiers qui recouvrent 85% de la superficie du pays, soit près de 22 millions d’hectares.
L’enjeu pour les uns et les autres est donc d’exprimer leurs souhaits professionnels pour mieux s’orienter dans le choix des filières d’études et les métiers une fois le diplôme en poche.
Lire aussi : Le Sénégal et la Côte d’Ivoire investissent dans les classes préparatoires aux grandes écoles
Cette année, le Salon a été marqué par la présence d’une école supérieure d’ingénierie de Casablanca au Maroc. «L’Estem est une école multidimensionnelle avec des classes préparatoires et Estem Business School une école de commerce, reconnue par l’État marocain. C’est-à-dire que nous délivrons des diplômes étatiques quand bien même nous sommes un établissement privé», explique, Othman Bennani, directeur général adjoint d’Estem.
En organisant ce Salon, les autorités gabonaises explorent les pistes qui puissent apporter une réponse à la problématique de l’inadéquation formation-emploi. «Il faut comprendre qu’il y a deux options sur le marché de l’emploi. Soit tu le trouves, soit tu le crées. Donc l’auto emploi n’est pas une roue de secours, c’est une réalité», a souligné Hans Landry Ivala, directeur général du Pôle national de promotion de l’emploi.
Le Salon de l’étudiant a réuni pour cette édition 2023 près de 30 écoles supérieures et instituts établis sur le continent africain. Ces établissements sont spécialisés, entre autres filières, dans les domaines de l’économie, de l’ingénierie et de la santé
