Cette année, le thème Littérature et sport, un sujet plutôt original, a souhaité à travers la littérature écrire et parles des vertus du sport. Un choix qui fait dire à Mohamed Lamine Camara, directeur des 72 heures du livre de Conakry que : «Littérature et sport, ce sont des thématiques qui prônent les mêmes valeurs. Ils font la promotion de la paix, de la cohésion sociale et puis de la santé physique et mentale».
Passionné du livre et artisan du succès depuis plusieurs années des 72 heures du livre, Mohamed Lamine Camara continue néanmoins de caresser le rêve de voir cet événement littéraire grandir : «Ce que nous organisons, c’est un cheminement. Il y a 16 ans, on ne voyait pas cet engouement autour du livre. Mais aujourd’hui, les 72 heures du livre sont devenus un rendez-vous incontournable pour les Guinéens et l’Afrique. Nous voulons être une attraction pour l’Afrique sur le plan du livre».
Ainsi, à l’occasion de ces trois jours de festivité, des acteurs du livre, écrivains et éditeurs, sont venus de partout avec pour chacun et chacune, l’intention de faire aimer le livre, souligne Isabelle Kassi Fofana, éditrice et écrivaine Ivoirienne : «La Guinée a toujours été, au niveau de la littérature, une pionnière avec des gens comme Djibril Tamsir Niane, Thierno Menemenbo que j’ai déjà invités en Côte d’ivoire».
Aujourd’hui, pour les initiateurs de cette activité, l’objectif de ces événements c’est de faire de Conakry la capitale africaine du livre.
