En Mauritanie, les langues nationales énoncées par une disposition constitutionnelle sont le Peul, le Soninké et le Wolof.
Souzy Boye, vice-coordinatrice de l’Organisation pour l’officialisation des langues nationales (OLAN), explique le sens du sit-in dont l’objectif est d’amener les autorités mauritaniennes à traiter toutes les langues du pays de la même manière, conformément aux principes républicains, notamment celui de l’égalité des citoyens. Une revendication légitime qui structure le combat de son organisation depuis quelques années.
Doro Gueye, coordinateur de OLAN, insiste particulièrement sur la dimension liée au système éducatif, en rappelant les conséquences de la loi d’orientation de juillet 2022, qui a scellé le sort des langues nationales et imposé l’arabe de manière autoritaire, notamment dans le cycle primaire.
El Hadj ould Id, représentant de l’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA), exprime le soutien de son organisation à une revendication légitime et reconnue à tous les êtres humains, conforme à une exigence de traitement égal pour les locuteurs de toutes les langues du pays.