Cette œuvre «Tighadez Agadez» aborde la lancinante question de la migration des jeunes d’Afrique subsaharienne vers la Libye, dans un contexte de répression.
Il plonge les spectateurs dans l’univers des passeurs et celui des trafiquants, dans la ville d’Agadez située au centre-nord du Niger, dernière escale qui marque la fin du bitume et le début de l’interminable calvaire à travers le désert. Un endroit qui apparait comme le point de bascule, là ou les passeurs rentrent dans le circuit de l’immigration irrégulière.
La réalisatrice revient sur loi réprimant le phénomène, adoptée par les autorités nigériennes sous la pression de l’Union Européenne (UE), il y a quelques années, mais abrogée fin 2023, dans la foulée d’un changement de régime intervenu au mois de juillet de la même année.
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Le documentaire met en avant un passeur et quatre migrants et fait ressortir l’impact de la loi d’interdiction sur leurs activités. La réalisatrice aborde enfin le volet de la promotion d’une œuvre à succès, qui a été projetée dans plusieurs pays.
Simon Jarru, de l’Institut Français de Mauritanie salue le passage à Nouakchott de Morgane Wirtz et la projection de ses deux œuvres en plus des ateliers organisés au profit des professionnels mauritaniens de la culture, avec des échanges d’une grande profondeur, et très enrichissantes pour tous.