«Il est plus efficace de développer une langue nationale que de cultiver une langue étrangère; un enseignement qui serait donné dans une langue maternelle permettrait d’éviter des années de retard dans l’acquisition de la connaissance», le Sénégal, qui teste depuis des années l’introduction des langues nationales à l’école primaire, a visiblement fait sienne cette citation de Cheikh Anta Diop.
Pour cette nouvelle année scolaire, les autorités veulent accélérer le processus. L’enseignement des langues nationales, qui peut faciliter la compréhension des cours par les élèves, se heurte à plusieurs difficultés, notamment la disponibilité des manuscrits et le personnel qualifié.
Les langues nationales reconnues dans la Constitution sont le Diola, le Malinké, le Pular, le Sérère, le Soninké et le Wolof.
En plus de ces langues, l’anglais est aussi introduit dans le programme des jeunes élèves. Son utilité n’est plus à prouver, seulement les enseignants craignent que toutes ces matières ne favorisent pas l’assimilation des leçons par les élèves. Les autorités décidées, comptent bien poursuivre le processus dans le seul intérêt disent elles des élèves.