Lancée en Conseil des ministres en octobre 2024, l’initiative présidentielle «Faso Mêbo» s’est fixé pour objectif la transformation urbaine du Burkina Faso à travers l’embellissement, l’assainissement et l’urbanisation accélérée de plusieurs zones stratégiques. «Faso Mêbo» provient d’une combinaison de mots en langues nationales burkinabè, le moré et le dioula, et signifie littéralement «Construire le pays».
Une année plus tard, ce gigantesque chantier commence à prendre corps comme en témoignent des citoyens de Ouagadougou.
«Ces travaux vont contribuer à embellir l’avenue qui porte le nom du père de la Révolution, et contribuer à rendre la ville plus propre et plus saine. Personnellement, je voudrais que les autorités poursuivent ces actions de salubrité», estime Yaya Illa, administrateur, usager de l’avenue Thomas Sankara.
«C’est exactement ce que nous avions longtemps souhaité: une ville saine avec des populations en bonne santé. Quand vous faites le tour de la ville, vous constaterez qu’il y a un certain désordre que nous devons nécessairement combattre», déplore Moumouni Daboné, cireur installé depuis une vingtaine d’années sur cette avenue.
En plein dans ses chantiers, l’élan de Faso Mebo est le même dans toutes les régions du pays. Les équipes sont à pied d’œuvre, également pour la réalisation de logements et plusieurs autres chantiers comme la construction de voies d’accès au stade du 4 août, l’axe Koudougou-Yako, la bretelle d’accès au CHU de Pala dans le Guiriko, ainsi que la voie Bama-Samandeni, pour ne citer que ces chantiers.
«Notre souhait est que le pays se développe, que la ville soit agréable à vivre. Lorsque ces choses seront réalisées, cela aura obligatoirement un impact positif sur la santé des populations. Sinon, un désordre s’est installé et il est important que de telles initiatives soient prises», se réjouit Yaya.
Pour les populations qui ne cachent pas leur satisfaction, il serait bon que ces travaux s’étendent à toutes les villes, même s’il faut penser aux personnes qui pourraient être impactées par ce grand projet d’urbanisation.
«Si quelque chose pouvait être faite pour ces personnes, je crois que ça contribuerait à apaiser les concernés. Ils sont nombreux», s’inquiète Yaya Illa.




