Ce qu’attendent les Sénégalais de leur pétrole

Le champ pétrolier offshore de Sangomar au large du Sénégal.

Le champ pétrolier offshore de Sangomar au large du Sénégal.

Le 14/06/2024 à 09h14

VidéoLe Sénégal fait désormais partie du cercle des pays producteurs de l’or noir. Cette découverte, annoncée le 11 juin 2024 , fait naître bien d’espoirs chez une population en quête de prospérité et d’équité sociale.

«Woodside annonce l’accomplissement en toute sécurité de la production du premier baril du champ Sangomar, qui est situé au large du Sénégal et constitue le premier projet pétrolier offshore du pays», avait déclaré le pétrolier australien. La production moyenne devrait se situer autour de 100.000 barils par jour durant la première phase du projet.

Une première, historique qui marque l’entrée du Sénégal dans l’industrie pétrolière, une dizaine d’années après la découverte d’importants gisements de pétrole et de gaz dans le pays.

Thierno Ly, le directeur général de Petrosen E&P, la filiale chargée des activités amont et intermédiaire des hydrocarbures à la Société des Pétroles du Sénégal (Petrosen), a fait part de sa satisfaction de voir cette étape franchie.

«Le début de la production du pétrole de Sangomar marque une nouvelle ère pour l’industrie et l’économie du Sénégal. C’est le résultat de l’engagement des équipes qui ont travaillé de manière acharnée pour relever les défis et atteindre nos objectifs stratégiques, dans un environnement complexe et exigeant», a ajouté M. Ly.

«Nous n’avons jamais été aussi bien positionnés pour saisir autant d’opportunités de croissance, d’innovation et de succès pour le développement économique et social de notre pays», s’est-il réjoui.

Le projet Sangomar est mené par la co-entreprise RSSD, composée de Woodside (avec une participation de 82 %) et de Petrosen (avec une participation de 18%).

Ces premiers barils suscitent beaucoup d’espoir chez les Sénégalais qui attendaient ce moment depuis des années estimant que beaucoup de choses vont changer, à condition bien sûr de bien gérer ces ressources dont une part importante doit être réservée aux générations futures.

Par Moustapha Cissé (Dakar, correspondance)
Le 14/06/2024 à 09h14