L’accord doit encore être approuvé par le Conseil d’administration, qui doit se réunir pour se prononcer «dans les prochaines semaines», a indiqué l’institution dans un communiqué.
Le prêt est réalisé dans le cadre du Fonds pour la résilience et la soutenabilité (RSF) qui permet au FMI des prêts de plus longue durée assortis d’un remboursement différé permettant aux pays bénéficiaires de financer les investissements nécessaires pour s’adapter aux effets du réchauffement climatique et préparer leur transition.
Ce prêt vient s’ajouter au programme déjà en cours, d’un montant total de 3,5 milliards de dollars et dont la deuxième mission de contrôle est en cours de finalisation. Les deux programmes verront d’ailleurs ces missions de contrôle, qui conditionnent le versement des tranches pour chaque programme, coïncider et s’effectuer en parallèle, note le FMI.
«La Côte d’Ivoire et son économie sont exposés et vulnérables au changement climatique, tout particulièrement le secteur agricole et les activités économiques dans les zones côtières. (...) Les autorités ont pris l’engagement de réduire les effets néfastes du changement climatique et ont mis en oeuvre plusieurs initiatives», a déclaré le chef de mission dans le pays, Olaf Unteroberdoerster, cité dans le communiqué.
La Côte d’Ivoire qui affiche une croissance robuste depuis plus de dix ans -7% sont projetés pour 2024- est vue comme un des pays les plus dynamiques de l’Afrique de l’ouest.
La Côte d’Ivoire a lancé plusieurs programmes d’investissements, notamment dans le secteur-clé du cacao, afin de se doter d’une industrie de transformation, qui est jusqu’ici principalement réalisée hors du pays, pourtant premier producteur mondial.