«Côte d’Ivoire bleue»: 373 millions de dollars investis par le PNUD et la Côte d’Ivoire pour son littoral

Sur les plages d'Abidjan, ce n'est pas encore la grande affluence.

Le 27/07/2025 à 15h33

Pour sauver ses 560 km de côtes malmenés par l’érosion et les déchets, la Côte d’Ivoire et le PNUD investissent 373 millions de dollars dans une «stratégie bleue».

La Côte d’Ivoire, dans le cadre de ses efforts de protection de l’environnement, est à pied d’œuvre pour l’activation de la stratégie intégrée baptisée «Côte d’Ivoire bleue», visant un développement inclusif et durable des zones côtières et la promotion de l’économie bleue de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.

Fruit d’un partenariat entre le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et le gouvernement ivoirien, cette feuille de route est dotée d’une enveloppe prévisionnelle de 373 millions de dollars, selon une note du Centre d’Information et de Communication Gouvernementale (CICG) publiée sur son portail officiel.

«Côte d’Ivoire Bleue» propose une réponse intégrée, ambitieuse et multisectorielle, avec pour finalité de protéger et restaurer les écosystèmes marins et côtiers, renforcer la gouvernance de l’économie bleue, et d’améliorer la résilience des communautés littorales face aux défis environnementaux et sociaux.

«La Côte d’Ivoire est dotée d’un littoral de plus de 560 km, riche en mangroves, lagunes et biodiversité. Ce patrimoine naturel est une richesse stratégique et un levier de transformation économique», a rappelé la Représentante résidente du PNUD en Côte d’Ivoire, Blerta Cela, lors d’une réunion dédiée à cette feuille de route, tenue récemment à Abidjan, en présence de représentants des autorités ivoiriennes.

Et de poursuivre que ce trésor se trouve menacé : érosion côtière, pollution, surexploitation des ressources, impacts du changement climatique, estimant que le développement de l’économie bleue n’est plus une option, mais une nécessité.

Elle a réitéré l’engagement du PNUD à mobiliser des financements climatiques, et à favoriser des partenariats bilatéraux avec le secteur privé, appelant l’ensemble des acteurs et à partenaires à s’impliquer dans ce programme dont, le succès dépendra de la capacité d’une action collective.

Par Le360 (avec MAP)
Le 27/07/2025 à 15h33