La première session de la Cour d’assises de Bamako sur les crimes économiques et financiers s’est achevée le vendredi 30 août 2024. Cette session, ouverte le 1er juillet 2024, avait inscrit à son rôle 51 dossiers impliquant 181 accusés.
Selon l’économiste Modibo Mao Makalou, chaque franc détourné qui ne profite pas au bien-être des Maliens. La corruption est l’une des premières préoccupations des autorités de la Transition, ce qui explique la tenue de cette première session de la Cour d’Assises de Bamako.
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Modibo Mao Makalou estime que tous les secteurs sont touchés par ce fléau, pas seulement au Mali mais partout dans le monde. Pour lui, il faut mettre en place des mécanismes de prévention, de détection, mais surtout de répression.
Ces mécanismes existent déjà au Mali à travers des organismes et institutions de contrôle, comme le Bureau du Vérificateur Général, l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite, l’Inspection des Finances, entre autres. Il existe donc de nombreux mécanismes pour vérifier que les comptes publics sont exacts, sincères, exhaustifs et cohérents.
L’économiste salue l’initiative de la numérisation de l’administration entreprise par les autorités de la Transition. Selon lui, cela permet aux différentes administrations de gagner en efficacité et d’économiser les ressources. Il conclut que le gouvernement malien doit œuvrer pour l’efficacité des dépenses publiques, s’assurer que les ressources sont utilisées de la manière la plus judicieuse possible et que ceux qui sont chargés de gérer les ressources de l’État rendent des comptes.