Le train est un mode de transport très utilisé par les près de 105 millions d’Egyptiens mais, régulièrement, des accidents meurtriers endeuillent les diverses provinces du pays.
NGE (Nouvelles Générations d’Entrepreneurs) prévoit 19 mois de travaux pour construire la moitié des 660 kilomètres de la ligne qui reliera Aïn Soukhna, à l’est du Caire et de la future nouvelle capitale administrative sur la mer Rouge, à Marsa Matrouh, à 200 km de la frontière libyenne.
Le groupe français n’a pas divulgué le montant du contrat.
Mais l’Egypte avait déjà signé en septembre 2021 un contrat d’un montant total de 3,75 milliards d’euros avec un consortium entreprises étrangères, dont l’Allemand Siemens, pour la construction de la ligne de 660 kilomètres reliant la Mer rouge à la Méditerranée.
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A plus long terme, deux autres lignes devraient s’adjoindre à celle-ci qui couvre le nord côtier du pays d’est en ouest, pour «relier 60 villes et augmenter le trafic de marchandises», assure dans un communiqué NGE.
Le groupe français NGE intervient déjà sur le métro du Caire, mégalopole de plus de 20 millions d’habitants congestionnée par les embouteillages, ainsi que sur le train électrique censé relier Le Caire à la Nouvelle capitale administrative, méga-projet du président Abdel Fattah al-Sissi dont l’inauguration n’a cessé d’être repoussée ces dernières années.
L’Egypte est régulièrement endeuillée par de graves accidents routiers ou ferroviaires, dus à une circulation anarchique, des véhicules vétustes ou encore à des routes et des voies ferrées mal entretenues et peu surveillées.