C’est un cadeau avant Noël pour le Kenya et l’Egypte. La Banque africaine de développement vient d’accorder, à ces deux pays, des prêts respectivement de 174 millions d’euros et de 148 millions de dollars. Dans le détail et pour ce qui est du pays de l’Afrique de l’Est, il s’agit tout d’abord d’une enveloppe de 101 millions d’euros pour mettre en œuvre la troisième phase du Projet de connectivite du dernier kilomètre.
Celle-ci permettra d’améliorer l’accès à l’électricité des ménages, les infrastructures sociales et les micros, petites et moyennes entreprises. Vient ensuite une seconde enveloppe de 73 millions d’euros qui devra permettre d’appuyer la mise en œuvre de la Phase III du Programme d’appui à la compétitivité et à la relance économique. Ce financement couvre les exercices budgétaires 2023-2024.
Le financement est destiné à renforcer la résilience et à soutenir la relance économique inclusive après la crise du Covid-19, en améliorant la gouvernance économique et en stimulant le développement industriel et la compétitivité, souligne le Conseil d’administration de la BAD qui s’est réuni les 29 et 30 novembre 2023 à Abidjan.
Selon toujours la même source, le programme soutient le développement à moyen et long terme du Kenya à travers trois composantes à savoir l’assainissement budgétaire pour atteindre la viabilité des finances publiques, le renforcement du développement industriel et de la compétitivité et l’amélioration de l’inclusion économique et sociale.
S’agissant de l’Egypte, il est question d’un financement de 148 millions de dollars au profit de la Commercial International Bank of Egypt (CIB). Dans le détail, il s’agit d’une ligne de crédit à long terme de 10 millions de dollars d’une maturité de dix ans ainsi qu’un prêt subordonné de 90 millions de dollars d’une durée de dix ans et d’une ligne de crédit pour le financement du commerce de 32 millions de dollars d’une durée de 3,5 ans.
A cela s’ajoute une autre ligne de crédit de financement commercial du Fonds Africa Growing Together (AGTF) de 16 millions de dollars d’une durée de 3,5 ans. La BAD attend que ce financement contribue à mobiliser d’importantes ressources en faveur des secteurs économiques clés de l’Égypte, renforçant ainsi la capacité de production et stimulant la croissance.