Une rencontre qui a permis d’examiner les nombreuses difficultés auxquelles fait face le secteur avicole et de proposer des pistes de solutions durables.
Face aux multiples défis, les acteurs de la filière ne baissent pas les bras.
Boubacar Dansoko, président de la Fédération de l’aviculture de Guinée, a déclaré: «Nous proposons un programme axé sur la filière chair, qui deviendra la colonne vertébrale de notre agriculture. En cinq ans, il nous permettra de produire 100 000 tonnes de poulets, de mettre fin à notre dépendance vis-à-vis des importations, de créer plus de 250 000 emplois directs et indirects, et de transformer le destin alimentaire de la Guinée.»
Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un contrat-programme, un outil de planification et de collaboration entre les acteurs du secteur et l’État.
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«Nous importons environ 70 000 tonnes de poulets de chair chaque année. Or, notre production locale ne représente qu’environ 7% de la consommation. Mais certains producteurs présents ici ambitionnent d’atteindre une couverture de 30% d’ici à fin 2026», a indiqué le ministre Félix Lamah.
Parmi les défis majeurs évoqués figurent la pénurie et le coût élevé des intrants, la concurrence des importations de poulets congelés, le manque de formation technique adaptée, ainsi que l’absence de structuration des marchés.
Les participants ont souligné que la solidarité, la mutualisation des efforts et une meilleure organisation du secteur sont des conditions essentielles pour relever ces défis.




