La Banque mondiale déclare avoir assuré les autorités du Sénégal de son soutien à leurs initiatives dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, de l’économie numérique, de l’éducation et de la santé. Cette mission a été dirigée par Ousmane Diagana, vice-président pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre de la Banque mondiale, et Sergio Pimenta, vice-président Afrique de la Société financière internationale, la branche chargée du secteur privé au sein de cette institution multilatérale.
«Le groupe de la Banque mondiale a réaffirmé sa volonté de soutenir les priorités du gouvernement, notamment dans les secteurs de la gouvernance, de l’agriculture, de l’énergie, de l’économie numérique, de l’éducation et de la santé», souligne la même source.
«La mission a informé le gouvernement de la préparation en cours du nouveau cadre de partenariat pays», qui va concerner le Sénégal durant la période 2025-2030. Il s’agit d’une «nouvelle étape du partenariat de plus de soixante ans», qui lie le Sénégal à la Banque mondiale, ajoute la même source, notant que ce cadre de partenariat «ouvre la voie à des opportunités prometteuses pour un développement durable et inclusif».
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À Dakar, la mission de la Banque mondiale a eu des échanges avec le président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, et le Premier ministre, Ousmane Sonko. Les consultations avec les parties prenantes ont inclus une réunion d’analyse approfondie dédiée à la création d’une plateforme de financement pour la première phase des autoroutes de l’eau.
La délégation s’est également rendue au sud du pays, où elle a inauguré un système d’alimentation en eau par pompe solaire. «L’eau est la sève qui nourrit la croissance; en assurant son accès universel, nous cultivons un avenir florissant et durable pour le Sénégal. Nous pourrions ainsi améliorer la productivité agricole, favoriser l’industrialisation et renforcer la résilience face aux changements climatiques», a déclaré Ousmane Diagana, cité par le communiqué.
Les membres de la mission ont discuté également avec les autorités sénégalaises du Programme intégré de sécurité de l’eau et de l’assainissement (PISEA).Le PISEA s’étend sur une période de dix ans en plusieurs phases, avec un premier financement de 200 millions de dollars (près de 120 milliards de francs CFA) approuvé cette année.