La commémoration, année, de l’anniversaire de la monnaie guinéenne s’est tenue dans un contexte national et international plus ou moins difficile, avec peut-être pour bonne nouvelle: un taux d’inflation qui commence à baisser progressivement.
Une situation qui n’empêche certains opérateurs économiques d’émettre quelques réserves! C’est le cas de Ibrahima Diallo, opérateur économique. «Aujourd’hui, il y a des gens qui viennent ici, même pour avoir les monnaies de 1.000 Fg, c’est un problème sans parles des 500 Fg. Nous pouvons même dire que ces billets de 500 vont bientôt disparaît. Probablement».
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Mais pour Emmanuel Iffono, professeur d’économie, le problème reste surtout lié au mode de gestion de cette monnaie par les autorités. «La monnaie guinéenne a toujours été l’objet d’une mauvaise gouvernance. A chaque élection présidentielle, les gens créent de nouveaux billets qu’ils injectaient dans le circuit alors que l’économie n’en avait vraiment pas besoin».
Aujourd’hui, les personnes qui payent le prix fort d’une telle situation, ce sont les opérateurs économiques.
Enfin, pour Cherif Abdallah, président du Groupement des hommes d’affaires organisés de Guinée invite les autorités à changer de stratégie. «Quand on ne produit pas dans un pays, la monnaie ne peut pas être stable. Tout chez nous est importé. Dans ce contexte, il est difficile que la monnaie ait de la valeur parce qu’on a toujours besoin de devises étrangères».