Ces prévisions vont entraîner la création de 50.000 emplois et une contribution au PIB national à hauteur de 52 milliards de FCFA (près de 88,2 millions de dollars), a ajouté M. Mbaye, dont les propos ont été relayés par l’Agence de presse sénégalaise (APS).
«L’aquaculture constitue une réelle alternative à la pêche qui fait face à une surexploitation des ressources halieutiques et à la raréfaction progressive de certaines espèces», a ajouté le ministre lors de la cérémonie de validation d’une nouvelle stratégie nationale de développement durable de l’aquaculture d’un coût global de 129 milliards de francs CFA (environ 219 millions de dollars) d’ici 2033.
Dans un contexte de «stagnation» voire de baisse des captures de la pêche, le besoin «supplémentaire» pourrait être comblé par l’aquaculture, a souligné le responsable.
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Il a mis l’accent sur le fait que «la contribution des pêches à la durabilité environnementale, économique et sociale est menacée par une pression de pêche élevée, des pratiques non durables et à cela s’ajoute l’impact des changements climatiques sur les ressources naturelles dans (leur) ensemble».
«Au Sénégal, les projections ont montré que les besoins en produits halieutiques de la population en 2025 seraient de 107.000 tonnes supplémentaires, pour maintenir la consommation annuelle par habitant qui est de 29 kg, qui est supérieure à la moyenne mondiale», a indiqué le ministre .