Abidine ould Kheir, président du Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de Mauritanie (CIMAM), ancien ministre de la Justice, présente l’institution comme un outil dédié à la justice privée en vue de régler les litiges commerciaux. Il s’agit d’un instrument auquel ont recours les opérateurs économiques nationaux et les investisseurs internationaux, pour un règlement plus rapide et plus souple des différends.
Un instrument important pour la sécurisation et le développement des affaires, qui offre une alternative à la justice étatique. Il ajoute que ces journées rentrent dans le cadre de la mise en œuvre d’un programme de sensibilisation sur le mode alternatif de règlement des conflits commerciaux.
Maitre Aliou Sall, avocat, salue l’organisation d’une activité très importante. Il relève l’existence en Mauritanie d’un cadre juridique pour la médiation et l’arbitrage. D’où la nécessité d’une action de vulgarisation auprès de tous les acteurs économique et investisseurs pour prévoir ce mode alternatif de règlement des conflits dans le cadre des contrats commerciaux initiaux.
Maitre Mohamed Lemine ould Abdel Hamid, explique le mode alternatif de résolution des conflits par rapport à la justice classique et qu’il qualifie de «système facile, souple et flexible».
Sur son site internet, le Centre définit ses missions comme suit: «Le centre est chargé de mettre en place un mécanisme procédural d’arbitrage et de médiation en vue de gérer de façon efficace les conflits, ce qui lui permet de recouvrer les créances, d’améliorer la formulation des contrats pour soutenir le monde des affaires en matière d’arbitrage et de médiation, de manière à attirer l’investissement étranger dans le pays, sur la base de la confiance des différents acteurs économiques et leurs partenaires, et d’alléger la pression sur les tribunaux de commerce».