La qualité de crédit de la première économie du continent africain, à savoir sa capacité à rembourser sa dette, n’avait plus été revue à la hausse depuis août 2005 par S&P qui cite des «réformes dans l’électricité et d’autres secteurs soutenant la croissance» pour expliquer sa décision.
De fait, les délestages d’électricité, si courants auparavant, ont quasiment disparu et avec eux les surcoûts entraînés pour les entreprises par le recours aux générateurs.
La «perspective» de Pretoria est «positive» d’après S&P, qui voit avec la présence de «partis réformateurs» au sein de la coalition au pouvoir un objectif du gouvernement d’«accélérer la croissance et les réformes favorables aux entreprises».
Pour la première fois depuis les premières élections post-apartheid de 1994, l’ANC ne dispose pas de la majorité absolue et s’est allié à son opposant historique, l’Alliance démocratique (DA), un parti de centre droit.
S&P note toutefois que cela «suppose que la coalition se maintienne et que des compromis continuent à être trouvés» en référence aux nombreuses discordes entre les deux partis depuis la formation du gouvernement mi-2024.
L’amélioration de la note d’un pays se traduit en général par un allègement de ses intérêts.




