Les ressources affectées à la réalisation des projets doivent impacter le développement des communautés et du pays. Tel est l’objectif du gouvernement gabonais à travers la Budgétisation par objectifs programmés (BOP), souligne alibreville.com dans sa publication de ce vendredi 13 mai. Ce politique est axée sur trois piliers qui sont : la globalisation, la fongibilité des dépenses publiques, et la responsabilité des administrateurs de crédits et des comptables publics.Selon le journal en ligne, au niveau du premier pilier, il s’agit de mettre à la disposition des gestionnaires de crédit, des ressources nécessaires à la réalisation des programmes.Quant à la fongibilité, elle est basée sur la possibilité d’opérer des modifications sur la répartition initiale des crédits, en fonction de l’évolution des besoins.Le dernier pilier prône la priorité à l’investissement pour le développement, alors que l’ancien système donnait la primauté au fonctionnement des administrations.alibreville.com fait remarquer qu’avec cette réforme, de nouveaux concepts voient le jour et sont expérimentés. Ainsi, l’on peut citer le contrôle de l’allocation et la mise à disposition des crédits, le contrôle de l’exécution du budget, ou encore le nouveau cadre budgétaire. Mais ce n’est pas tout. On note aussi les missions du contrôleur du budget, le dialogue de gestion, qui sont de nouveaux concepts avec lesquels les administrateurs de crédits se familiarisent petit à petit, estime le site d’information.alibreville.com souligne qu’un an après la mise en œuvre de cette réforme, les résultats sur le terrain sont encourageants.
Au bout de la première année d’expérimentation, l’on se rend compte que les objectifs qui consistent à rompre avec les nombreuses lenteurs et carences qui ont souvent caractérisé l’élaboration, la confection et l’exécution du budget de l’Etat, sont progressivement en train de quitter les esprits, écrit le site, ajoutant que l’atteinte de ces résultats a été rendue possible grâce aux efforts engagés au préalable par l’Etat.On note, ainsi, que les capacités des responsables ont été renforcées, notamment dans la préparation, la conception et l’élaboration des budgets, le contrôle de l’exécution budgétaire, le contrôle de gestion, etc.Pour Edith Kombila, directeur général adjoint du budget et des finances publiques en charge du pôle de gestion et du contrôle budgétaire, la Budgétisation par objectifs programmés, à sa première année d’expérimentation,au-delà des corrections qu’elle a apportées et qui restent encore imperceptibles par le grand public, induit plusieurs changements.alibreville.com conclut en faisant remarquer que les bénéfices de cette réforme concernent aussi l’allègement des contrôles exhaustifs qui sont réorientés vers les projets dont l’enjeu budgétaire est important.
