Les deux conventions portent sur la conception, le financement, la construction et l’exploitation des centrales hydroélectriques de Ngoulmendjim, sur le fleuve Komo, à 125 km de Libreville, et de Dibwangui, sur la rivière Louétsi, à 152 km de Mouila (centre), rapportent mardi les médias locaux.
La puissance du premier ouvrage est estimée à 73 mégawatts, avec une productivité annuelle estimée à 500 gigawatt-heure (Gwh), alors que le second devrait produire 15 mw, soit 90 Gwh chaque année.
La construction des deux centrales hydroélectriques permettra de créer plus de 1.500 emplois directs et indirects en faveur de la jeunesse gabonaise, a indiqué le directeur du FGIS, Serge Thierry Mickoto.
Ces deux projets, fruit d’un partenariat public-privé, interviennent dans le cadre de l’objectif de réduction de 50 pc des émissions de gaz à effets de serre d’ici à 2025, a-t-il indiqué.
Pour sa part, le ministre de l’Eau et de l’énergie, Guy Bertrand Mapangou, a évoqué un équilibre précaire entre l’offre et la demande d’énergie, qui augure de risques de perturbations du service de l’électricité pouvant donner lieu à des délestages structurels à forte profondeur dans les deux provinces du pays.
