Tous les observateurs de la scène politique gabonaise savaient qu’il était impossible d’organiser des élections législatives durant ce mois de décembre après les violences post-électorales de la présidentielle. Du coup, la décision de la Cour constitutionnelle, saisie par le premier ministre gabonais Emmanuel Issoze Ngondet le 10 novembre dernier, n’est pas une surprise.
Prévues initialement durant ce mois de décembre, ces élections se dérouleront désormais, au plus tard, le 29 juillet 2017. Et pour expliquer ce report, le «cas de force majeure» est avancé par le ministre de l’Intérieur gabonais.
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Les autorités gabonaise avance «l’insuffisance des dotations financières» pour organiser des législatives dans les délais prévus après les violences post-présidentielle qui ont occasionné de dépenses imprévues. Pour la Cour constitutionnelle gabonaise, les arguments avancés par le chef du gouvernement sont fondés.
Suite à cette décision de report des élections, les députés dont le mandat expire le 27 février 2017 resteront en fonction jusqu’à la proclamation des résultats des prochaines législatives.
