Gabon: la Zone économique de Nkok attire davantage d’investisseurs

ZERP de Nkok au Gabon. . DR

Le 16/01/2017 à 19h46

Revue de presseLa Zone économique spéciale à régime privilégié (ZERP) accueille un nombre de plus en plus important d’investisseurs et contribue à la diversification de l’économie gabonaise.

Kiosque le360 Afrique: Après un début difficile, la Zone économique spéciale à régime privilégié (ZERP) de Nkok commence réellement à prendre ses marques et jouer sa partition dans la politique de diversification de l’économie gabonaise.

En effet, «quatre ans après sa création, la ZERP de Nkok situé à 27 km de Libreville a enregistré 99 entreprises dont 26 sont déjà opérationnelles. 32 autres sont en cours d’implantation. Les autres poursuivent les discussions avec les autorités», renseigne gabonactu.com.

Cette zone, il faut le rappeler, était au départ dédiée exclusivement à la transformation du bois. Toutefois, dans le cadre de la diversification de l’économie gabonaise, «les hautes autorités ont décidé d’en faire une zone multisectorielle», a déclaré au site d’information Olivier Oscar Ngoma, coordinateur général de la ZERP de Nkok.

Ainsi, fruit d’un partenariat public-privé entre l’Etat gabonais et le groupe singapourien Olam International, cette plateforme implantée à une vingtaine de kilomètres de Libreville sur plus de 1000 ha, accueille aujourd’hui des entreprises opérant dans divers secteurs dont notamment le bois, mais aussi la sidérurgie, matériaux de construction, chimie, etc.

Une quinzaine d'unités industrielles implantées dans la Zone économique de Nkok

L’objectif des initiateurs du projet est de faire de la ZERP de Nkok «un pôle industriel majeur qui contribuera à la diversification de l’économie du pays».

Afin d’attirer davantage d’investisseurs, on propose aux opérateurs qui s’y implantent un certain nombre d'avantages dont des exonérations fiscales pendant 10 ans, une exonération d’impôts sur les prestations et la TVA et un tas d’autres facilités. Ainsi, les incitations, combinées à l’obligation de transformation des matières premières sur place et à l’existence d’un guichet unique pour accélérer les procédures administratives (17 administrations regroupées au sein du guichet) séduisent de plus en plus d’investisseurs étrangers, notamment les Asiatiques.

Par Kofi Gabriel
Le 16/01/2017 à 19h46