Kiosque le360 afrique: alibreville.com nous apprend dans sa publication de ce 28 avril que c'est à la demande du gouvernement gabonais que l'UE a pris cette initiative. Présente à Libreville depuis le 25 avril, cette mission a pour objectif d'examiner le contexte pré-électoral dans la perspective de la prochaine présidentielle.La délégation, conduite par Helmut Kulitz, chef de délégation de l’UE au Gabon, entend se familiariser avec le cadre électoral national pour, le cas échéant, pouvoir observer les élections au Gabon en toute connaissance de cause, souligne le site d'information.Notons que la délégation a déjà été reçue par Pacôme Moubelet-Boubeya, le ministre de l’Intérieur, qui lui a recommandé de s’appesantir sur la confection de la liste électorale.«Les élections présidentielle et législatives se tiendront dans la transparence et la sérénité», a-t-il rassuré. La délégation a pu, ainsi, tour à tour, visiter la Commission électorale nationale autonome et permanente (Cenap), le Conseil national de la démocratie (CND), l’Assemblée nationale et le Conseil national de la communication (CNC).Les experts de l'UE ont notamment mis en exergue le rôle primordial des médias dans la période électorale. «Nous apporterons notre contribution utile dans la formation des journalistes, notamment en sollicitant une approche très responsable de la part des médias, en vue des élections», a confié le chef de délégation de l’UE au Gabon. "Dans la phase aiguë des élections, il s’agira notamment d’accompagner l’accès de tous aux médias publics», a souligné la délégation.Selon alibreville.com, il faudra un peu patienter avant que les retombées de la présente mission ne soient perceptibles. «La suite sera décidée une fois que la mission exploratoire sera de retour à Bruxelles. De là, une décision sera prise au très haut niveau par la représentante pour la politique extérieure de l’UE», a précisé Helmut Kulitz.Par ailleurs, le découpage électoral suscite déjà des questions de part et d'autre au sein de la société. A la veille des prochaines consultations électorales, il semble utile d’examiner la question du découpage administratif, indique gabonreview.com, de son côté.Le journal en ligne explique que ces interrogations se justifient surtout par le contexte actuel de surchauffe politique. «Concrètement, la caducité de la loi n° 22/96 du 15 avril 1996 portant fixation et répartition des sièges de députés par province, département et commune, ainsi que le statut juridique et administratif de la zone économique à régime privilégié de Nkok, suscitent des interrogations», note le site.Poursuivant dans cette même lancée, il ajoute que le ministère de l’Intérieur gagnerait à dire sur la base de quelles dispositions juridiques, les populations d’Okala dans le 1er arrondissement, d’Angondjè dans Akanda, du Pk 9, 10 et 11 dans les 5e et 6e arrondissements de Ntoum, seront amenées à voter.«L’opinion aimerait en savoir davantage sur le statut administratif de la Zone économique à régime privilégié de Nkok. Car cette portion du territoire national ne se situe ni dans l’un des arrondissements de la commune de Ntoum, ni dans le département du Komo-Mondah», estime gabonreview.com.
Par Ismail Ben Baba
Le 28/04/2016 à 16h31