Kiosque le360 afrique: C’est une nouvelle sortie pour celui qui était encore, il y a tout juste quelques mois, président de l’Assemblée nationale sous la bannière du parti au pouvoir, le Parti démocratique gabonais (PDG). Selon alibreville.com de ce 2 juin, Guy Nzouba Ndama a animé, hier, des débats politiques dans la commune d’Akanda.De retour d’une tournée dans le Woleu-Ntem, l’ancien président de l’Assemblée nationale n’aura attendu que quelques jours avant d’entamer une série de rencontres politqiues dans les communes de Libreville et Akanda, précise le site d’information.Il était notamment accompagné des responsables de partis tels que l’Alliance pour un Nouveau Gabon du Dr. Séraphin Akuré Davain, le Rassemblement Héritage et Modernité d’Alexandre Barro Chambrier, et des personnalités qui le soutiennent, à l’instar de Frédéric Massavala Maboumba et François Banga Eboumi.Dans le détail, son message a notamment concerné les raisons de son divorce politique d’avec l’actuel chef de l’État, Ali Bongo, et les raisons qui l’avaient amené à le soutenir en 2009. Il a de même décliné la nouvelle vision qu’il entend mettre en pratiques s’il venait à être élu à la présidence de la République en août prochain.«J’avais soutenu en 2009 un candidat dont le discours m’avait séduit. Parce qu’il disait qu’il fallait qu’on rattrape les années de retard, en matière d’infrastructures, de santé d’énergie et d’école. Parce que, si vous avez la chance de traverser le Gabon de nuit, et qu’il fasse beau, c’est le noir total. Notre pays n’est pas suffisamment éclairé. J’ai cru à tout cela. Mais l’expérience, a été la déception la plus totale», a déclaré Guy Nzouba Ndama.Il a promis de déballer toutes les vérités au moment de la campagne électorale. «Nous sommes informés que le président va recruter plus de cinq mille jeunes à qui il donnera une somme de 50.000 Fcfa chacun, afin de l’accompagner à déposer son dossier de candidature. Tout ceci, dans le but de montrer à la face du monde qu’il est un homme populaire. Mais nous disons que ces méthodes ne passeront pas», a-t-il conclu.
Par Ismail Ben Baba
Le 02/06/2016 à 17h21
