Les opposants au président gabonais et candidat à sa propre succession n'en démordent pas. Ils viennent de déposer auprès de la Commission électorale gabonaise des milliers de courriers demandant le retrait de la candidature d'Ali Bongo par leur militant. Ainsi, l'Union nationale a déposé quelque 1500 demandes et le Mouvement héritage et modernité en a remis 1100 à la Commission.Les partis d'opposition gabonais s'accrochent à l'éventuelle inéligibilité d'Ali Bongo qu'ils accusent d'être le fils adoptif d'Omar Bongo. Il serait originaire du Biaffra et ne serait donc pas né Gabonais. Or, la constitution du pays exige que les candidats soient de parents Gabonais, jusqu'à la quatrième génération.Un journaliste français, à savoir Pierre Péan, dans son ouvrage paru récemment et intitulé Affaires africaines, affirme qu'Ali n'est pas le fils de Joséphine Bongo. Cette dernière aurait été stérile suite à une fausse couche. Elle se serait rendue en Israël à plusieurs reprises dans les années 1970. De plus, il signale qu'en 1959, année de naissance d'Ali Bongo, sa mère n'avait que 14 ans.Par ailleurs, Ali Bongo, avait lui-même reconnu qu'en 2009, l'acte de naissance qu'il avait déposé pour sa candidature, délivré par la mairie du troisième arrondissement de Libreville était un faux. Par la suite il déposera un autre acte de naissance de Brazzaville.Cet auteur francais ignore sans doute qu'avant l'indépendance, les naissances n'étaient pas systématiquement déclarées. De plus, une jeune femme de 14 ans qui donnait naissance à un enfant est ce qu'il y a de plus commun, encore aujourd'hui et dans plusieurs pays africains.Quoi qu'il en soit, l'opposition n'a pas encore saisi les juridictions compétentes.
Le 14/07/2016 à 17h05