Au-delà d'un simple slogan, c'est un engagement affirmé des passionnés des écosystèmes marins à maintenir leur habitat naturel dans un état de salubrité permanente. «Avec la reprise des activités sur les plages, cette opération permet à nos familles et à nous-mêmes de bénéficier d'un environnement de loisir sain. Il y a deux choses à retenir. D'abord, que la plage est très sale. Ensuite, nous nous réjouissons de la mobilisation des bénévoles autour de cette initiative», a déclaré Friz Manguila, chef de projet du Réseau gabonais pour l'environnement et le développement durable (RGDD).
Plusieurs initiatives d'ONG, à l’instar du concours baptisé «Le Défi des 2.000 bouteilles», ont été mises en place dans le but d’inciter les populations à faire un tri sélectif de ces déchets, mais beaucoup d’efforts restent à faire. En effet, ces déchets encombrent de nombreux espaces ainsi que des drains, avec un impact considérable sur l'environnement. Rien qu'à Libreville, 600 tonnes de déchets sont produits par jour, dont 50 à 70% sont constitués de déchets plastiques, selon des chiffres officiels.
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C'est le cri de détresse des bénévoles qui ont fait le constat du désastre écologique menaçant les plages de Libreville, comme celle du Lycée Léon Mba. Dans cette initiative, la détermination de l'artiste de gospel Ida Mouleka est sans faille: «Notre pays est un pays qui protège l'environnement, et quand j'ai eu cette invitation, j'ai décidé de participer. Car je suis dans le social et c'est ce genre d'action que nous accompagnons. Le problème ne se pose pas seulement sur les plages. C'est aussi dans les quartiers. Il faudrait que le gouvernement soutienne ce projet», plaide-t-elle.