Cette rencontre des partenaires avait pour objectif d’examiner l’avancement et le processus pour compléter les Etudes de faisabilité bancables (EFB) et les activités facilitatrices de l’Etat, dont notamment les facteurs et circonstances qui ont impactés le projet depuis l’entrée en vigueur du Cadre d’investissement.Selon le site d’information généraliste guineenews.org, qui reprend un communiqué du gouvernement guinéen, «les partenaires ont réaffirmé leur engagement à travailler ensemble pour trouver des solutions crédibles afin de redonner un élan au projet». D’après la même source, les premières versions des EFB pour la mine et les infrastructures (rail et port) sont attendues pour décembre 2015, avant la livraison des versions finales et la sélection d’un consortium pour les infrastructures en mai 2016.Si tout cela se confirmait, ce serait synonyme de la relance pour l’un des plus gros projets d’exploitation minière que devrait connaître la Guinée. Le site d’information actuconakry.com en rappelle d’ailleurs les enjeux. «Avec des réserves de fer estimées à 1,6 milliard de tonnes et une haute qualité de son fer, le site a une valeur de 90 milliards de dollars au prix d’aujourd’hui (soit près de 14 fois le PIB actuel de la Guinée)».Selon le site, si elle opérait à pleine capacité, la concession de Rio pourrait exporter jusqu’à 95 millions de tonnes par an, soit le tiers de la capacité totale de Rio à l’heure actuelle, et ferait du groupe anglo-australien le numéro1 mondial sur cette filière.Toutefois, «plusieurs années après avoir obtenu l’autorisation du gouvernement guinéen pour opérer le dépôt de Simandou, la société considère que les différentes révisions des termes du projet par l’Etat guinéen, les prix bas du fer sur le marché, la perte des droits pour réduire de moitié son dépôt et l’épidémie d’Ebola, ont mis en veilleuse l’exécution du projet », rappelle actuconakry.com.
Le 18/01/2016 à 11h45, mis à jour le 14/02/2016 à 17h37