Le gouvernement guinéen poursuit son combat contre le gel des permis de recherches dans les mines. Dans cette dynamique, 142 titres de recherches viennent d’être retirés aux détenteurs et reversés dans le portefeuille de l’Etat.Selon le ministre en charge des Mines, les permis ainsi annulés concernent diverses ressources dont l’or, la bauxite et l’uranium. «Certains gardent par devers eux des permis et ne font rien sur le terrain, empêchant du coup d’autres promoteurs d’y avoir accès», a indiqué le ministre des Mines le 30 mars.Pour garantir le succès de sa mission, l’administration promet dorénavant des contrôles réguliers pour démasquer les sociétés minières indélicates qui refusent d’entamer des travaux sur leurs domaines.«Le contenu du cadastre minier est dynamique. Un permis peut expirer aujourd’hui et un autre dans un mois. C’est pour cela que nous avons initié les missions trimestrielles sur les sites miniers», a affirmé Magassouba.Cette nouvelle politique dans le secteur stratégique des mines sonne comme une mise en garde à l’encontre des détenteurs de permis moins sérieux. Et le ministre des Mines affiche une fermeté à ce propos. «L’objectif n’est pas seulement de contrôler, mais de faire un suivi pour savoir si les gens sont en règle et si les activités se déroulent sur le terrain».Il faut rappeler qu’une campagne similaire portant sur l’assainissement du cadastre minier en 2012 avait abouti au retrait de 818 permis de recherche jugés «inopérationnels» à l’époque.
Le 01/04/2016 à 14h39