Guinée-Maroc: un mémorandum d'entente sur l'environnement signé à Bonn

Assiatou Baldé, ministre guinéenne en charge de l'Environnement et des eaux et forêts et Nezha El Ouafi, secrétaire d’État marocaine chargée du Développement durable.

Le 16/11/2017 à 12h22, mis à jour le 16/11/2017 à 12h26

A la faveur de la COP23, qui se déroule à Bonn en Allemagne, la Guinée et le Maroc ont signé le 14 novembre un mémorandum d'entente visant le renforcement de la coopération bilatérale dans le domaine de l'environnement et du développement durable.

L'accord a été signé entre la ministre guinéenne en charge de l'Environnement et des eaux et forêts et Nezha El Ouafi, secrétaire d’État marocaine chargée du Développement durable. Avec cet accord, les deux pays s'engagent à développer leur coopération dans le domaine de l'environnement, notamment dans la protection de l’environnement, l'évaluation environnementale, le cadre législatif et institutionnel, l’assainissement urbain et la recherche scientifique.

"La signature de ce mémorandum vient raffermir la coopération maroco-guinéenne. Comme vous le savez, le partenariat sud-sud est un instrument de promotion de nos deux économies. C’est pourquoi nous devons adopter plus ou moins les mêmes approches en matière de solutions", a apprécié Assiatou Baldé, la ministre guinéenne de l'Environnement et des eaux et forêts.

Pour sa part, Nezha El Ouafi a indiqué que la signature de ce mémorandum s'inscrit dans le cadre de "la promotion et le renforcement de la coopération sud-sud, notamment avec les pays africains sub-sahariens", l'une des priorités stratégiques nationales. "Ce cadre va nous permettre de renforcer la coopération en terme de protection de l’environnement et de renforcement de capacités. Après la COP22, une réussite pour l’histoire des COP, on a assisté à un moment d’action pour les pays africains. Et le Maroc est en action dans ce cadre", a-t-elle déclaré à propos du présent accord.

Nezha El Ouafi a rappelé que le Maroc est déterminé à partager son expérience et ses programmes nationaux relatifs à la lutte contre les effets du changement climatique. Il a déjà signé des accords similaires avec d’autres pays africains.

La mise en œuvre du mémorandum se fera par le biais de visites de responsables et d’experts nationaux de chacune des deux parties et d'échange d’informations sur les programmes, les publications, l’expertise et les résultats de recherche des deux pays relatifs aux questions environnementales. Afin d'y parvenir, il est prévu la mise en place d'un comité de suivi composé d’experts et des personnes-ressources des deux parties.

Par Mamourou Sonomou (Conakry, correspondance)
Le 16/11/2017 à 12h22, mis à jour le 16/11/2017 à 12h26