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Toutefois, des progrès notables ont été enregistrés ces dernières années selon les autorités guinéennes, qui mettent en avant la mise en place, en 2016, de 126 sites de conseil et de dépistage volontaire (CDV) pour aider à prévenir la maladie. "Le mécanisme de riposte dans notre pays figure au rang des priorités du gouvernement pour une Guinée sans sida à l’horizon 2020", a déclaré le Premier ministre. "C’est un pari certes ambitieux", a-t-il reconnu, mais qui pourrait être gagné avec «l’engagement résolu et la ferme détermination de tous et de chacun».
La coordinatrice du système des Nations unies en Guinée s’est également réjouie «des étapes significatives franchies» en 2016. Mais, elle, s’inscrivant plutôt sur le long terme, pense que la victoire sur l’épidémie nécessite de redoubler d’efforts d’ici 2030.
Une Guinée sans sida en 2020, ils sont peu nombreux à y croire. "Même si tout le monde venait à s'engager comme le gouvernement le souhaite, il est impossible de ne pas enregistrer de nouvelles infections à l'horizon 2020. Il y a toujours des gens qui ne croient pas à l'existence de la maladie", estime un expert à Conakry.