A Conakry, il ne se passe pas une semaine sans que la presse ne rapporte au moins un agissement de bandits. Attaque à main armée, kidnapping, disparition, viol... installant la psychose chez les Conakrykas (habitants de Conakry), surtout depuis le début de ce second semestre.
La dernière en date, l'enlèvement le 5 décembre dernier d'un vieil homme d'affaires de 80 ans, qui n'est pas encore libéré. Selon le président du Groupe organisé des hommes d'affaires (GOHA), Chérif Abdallah, il téléphone de temps à autre à sa famille, mais ses ravisseurs n'ont jamais dit où il se trouve. Les proches du vieil homme ont indiqué que les ravisseurs demandent le paiement d'une forte rançon.
L'enlèvement du vieux El Hadj Abdourahmane Diallo faisait suite à l'enlèvement en octobre dernier du fils d'un autre riche homme d'affaires à Conakry. Celui-ci avait été libéré contre le paiement une rançon. Exaspérés par ce nouvel enlèvement d'un des leurs, les commerçants guinéens ont protesté en fermant les boutiques du plus grand centre commercial de Conakry.
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