Ce lundi matin, on est chez un jeune photographe guinéen. Ses locaux toujours pris d'assaut par la gent féminine à la quête d'une photo. Une belle prise, immortalisant leur charme ou beauté, souligne Djiba Soropogui, photographe.
«Nous sommes dans un milieu où on côtoie les femmes tout le temps. Donc, il faut reconnaître que nos femmes sont jolies. Généralement, lorsque vous les prenez en photo, il y a toujours ce côté chic qui sort, chacune avec sa particularité quelle que soit sa couleur de peau, noire, claire ou blanche. Généralement, il y a du beau qu'on ressort soit avec les yeux, soit avec la forme du visage. Il y a toujours du beau chez les Guinéennes», avoue ce patron d'un studio de photographie.
Toujours du beau chez les Guinéennes. Vrai ou un peu exagéré, en tout cas à force d'en entendre parler, elles ont fini par y croire. Chacune, avec sa petite astuce, entretien sa coquetterie.
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«J'aime tout ce qui est naturel, le fait de garder ma peau naturelle ça a été un choix. Je n'utilise presque pas de savons industriels, je me lave avec le savon noir. Ma pommade aussi c'est moi qui le fabrique à base du beur de karité et de l'huile de coco», confesse Magnanfing Doré.
L'astuce secrète est surtout d'origine naturelle. Une réalité que la coiffeuse, Patricia Lamah, cherche à valoriser au quotidien: «Nous essayons de combattre la dépigmentation, donc, convaincre les femmes à revenir au naturel c'est un peu difficile. Nous essayons de les sensibiliser».
Le naturel, un concept qui vend bien. Chez ce photographe aussi, les prises, les plus belles se font avec des tenues traditionnelles locales. Aujourd'hui, chez ces jeunes dames, il y a une forte prise de conscience qui consiste à garder son teint intact, le naturel, un concept qui s'impose aux Guinéennes. Moyens de dépenses, aucun risque risque pour la santé, bref, le naturel ... un gage d'authenticité en vogue en Guinée.
