Si le retour de Kaba Diawara sur le banc du Syli national de Guinée semble n’avoir pas surpris grand monde, son aptitude à conduire l’équipe nationale fait débat.
A ce titre, l’officier média du Syli national de Guinée, Pierre Fatéwa Diawara, rassure. «Je ne suis pas surpris par le retour de Kaba! Je pense que c’est une bonne chose. Je crois que le Comité de normalisation (Conor) a fait un choix judicieux de s’inscrire dans la continuité avec Kaba Diawara parce qu’il a été intérimaire et on a tous vu le travail phénoménal qu’il a entamé avec le Syli national. Et après, c’est vrai qu’il a essuyé beaucoup de critiques. On peut bien comprendre les gens parce qu’ils sont allés le juger directement sur les résultats sportifs. La Guinée s’est toujours limitée aux quarts de final. On a échoué à ce niveau-là! Pour une bonne frange de l’opinion nationale guinéenne, ce fut un échec».
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Toutefois, si ces critiques sont logiques, surtout face au potentiel des joueurs dont dispose le pays, Pierre Fatéwa Diawara estime que les critiques ne sont pas toutes fondées.
«Je trouve que c’est assez réducteur de le juger sur un seul aspect. On sait tous, en 2015 par exemple, il y a eu tellement de problèmes autour de cette équipe-là! Finalement des problèmes d’indiscipline qui ont eu leur répercussion sur le terrain. En 2019, je ne vous apprends pas non plus ce qui s’est passé lors de cette CAN», tente-t-il de temporiser.
«La chance avec Kaba, c’est que, dès qu’il est arrivé, il a tout de suite compris que pour qu’il y ait du travail sérieux, il va falloir commencer par assainir un peu cette équipe. Dans ce sens il a fait ce qu’il fallait. Moi, j’étais à la CAN avec eux au Cameroun. J'étais à l’intérieur de ce staff-là. Il y avait un code de conduite que tout le monde a signé, qui était respecté à la lettre. Et ça c’est quelque chose de très bien. Il y avait de la discipline, du respect de la hiérarchie, moi je pense que c’est tous ces aspects-là qui peuvent concourir à l’obtention d’un bon résultat sur le terrain», analyse-t-il, optimiste.
