Au Mali, les beatmakers dament le pion aux instrumentistes

VidéoL’arrivée des beatmakers a bouleversé la scène musicale malienne, les nouvelles technologies rendant la composition des morceaux de musique beaucoup plus facile. En face, les instrumentistes craignent d'être relégués aux oubliettes.

Le 16/10/2022 à 13h04, mis à jour le 16/10/2022 à 13h16

Cheick Tidiane Diabaté est un arrangeur, ou beatmaker selon la nouvelle appellation. Ce terme emprunté à l'anglais décrit est un professionnel de la création et des effets de sons. La plupart du temps, ses créations sont utilisées par des rappeurs.

Dans un passé plus récent, les artistes rentraient en studio avec toute une équipe composée de guitaristes, de bassistes, de flûtistes et de joueurs de kora, entre autres, pour leur enregistrement. Mais aujourd’hui, ce temps semble être révolu. Les beatmakers peuvent enregistrer et/ou composer un morceau pour un artiste grâce à un piano et un ordinateur.

Dans cette nouvelle configuration, les instrumentistes perdent du terrain et des marchés. Mais heureusement, ils peuvent encore compter sur les artistes «puristes», à la recherche de sonorités authentiques.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 16/10/2022 à 13h04, mis à jour le 16/10/2022 à 13h16