C’était au cours de la 8e session du Conseil national de normalisation et de contrôle de qualité, tenue le 25 février 2016 au ministère du Commerce et de l’industrie. Ces normes concernent le fer à béton, le ciment, les fruits et légumes, les céréales, le thé, la qualité de l’air et les principes généraux de gestion des forêts.Ces nouvelles normes portent le nombre de normes maliennes à 299 normes nationales homologuées par le système national de normalisation et de contrôle de qualité.Les domaines couverts sont les céréales et dérivés, les fruits, légumes et oléagineux, la chimie et l’environnement, les textiles, les cuirs et peaux, le génie civil, les matériaux de construction, l’électrotechnique, les denrées alimentaires d’origine animale, l’éducation nationale, le transport, la santé et l’hygiène publique ; le biocarburant, l’hôtellerie et le tourisme.Le ministre du Commerce et de l’industrie, Abdel Karim Konaté, qui a présidé la session, a précisé que «la normalisation tout comme la qualité représentent aujourd’hui, deux outils stratégiques indispensables à la préservation de la santé, la protection de la vie, la protection des consommateurs et des intérêts collectifs, l’intégration de la production nationale et la valorisation des ressources naturelles du pays, la protection de l’environnement et l’élimination des entraves techniques aux échanges».Les produits ainsi concernés sont soumis au strict respect de ces normes sous peine d’être retirés de la vente par les services techniques de répression de l’Etat.Au Mali, la normalisation est régie par un ensemble de textes dont le plus important est la loi n°92-013/AN-RM du 17 septembre 1992, instituant le système national de normalisation et de contrôle de qualité.L'Agence malienne de normalisation et de contrôle de la qualité (AMANORM), accompagne les entreprises nationales dans leur quête de la certification internationale.
Le 01/03/2016 à 20h16
