L’Arabie saoudite, conformément aux préceptes de l’Islam visant à préserver la vie humaine, a décidé cette année de réserver le Haj aux seuls Saoudiens et musulmans résidants sur son territoire, à cause de la pandémie de Covid-19.
Une décision loin de faire l’unanimité chez les candidats pèlerins, et qui cause un énorme dommage financier aux agences de voyages.
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Au Mali, les gérants des agences de voyages, dont le Haj constitue une des principales sources de revenus, sont inquiets. Ils devront en effet rembourser des frais de Haj déjà déboursés par les candidats au pèlerinage. Ce, dans une conjoncture économique déjà très difficile pour les opérateurs, à cause de la pandémie qui a gelé les voyages internationaux depuis plus de 3 mois.
Rappelons qu’en 2019, comme en 2018, le Mali s’était vu délivrer par les autorités saoudiennes un quota de 13.323 pèlerins. De ce quota, les autorités maliennes ont réservé 11.323 aux agences de voyages. Le coût du Haj, pour un pèlerin choisissant la filière privée, ressortait à 2,85 millions de francs CFA, soit 4.345 euros.