Vidéo. Mali: les objectifs de la nouvelle stratégie nationale de développement de la filière anacarde

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Le 19/09/2020 à 11h58, mis à jour le 19/09/2020 à 12h33

VidéoLes acteurs du secteur de la noix de cajou se sont concertés pour valider la stratégie nationale de développement de la filière anacarde au Mali. Un atelier de deux jours a permis de concevoir un plan d’action et sa mise en œuvre sur 5 ans. Les détails.

Les acteurs de la filière anacarde au Mali se sont réunis le 16 septembre, au Palais de la culture Amadou Hampâté Ba, pour valider la stratégie nationale de développement de la filière anacarde.

Ils ont tenu à consolider les travaux réalisés dans le cadre de l’élaboration du document de la stratégie nationale de développement de la filière anacarde, ainsi que le plan d’action sur 5 ans pour sa mise en œuvre.

Cet atelier visait à organiser les acteurs de la filière pour assurer la production de la noix de cajou et renforcer la productivité du secteur dont les potentialités de développement sont importantes.

Cette rencontre s’inscrit en droite ligne du Projet d’appui à la filière anacarde au Mali (PAFAM), cofinancé par l’Union européenne (UE) et par l’Agence espagnole de coopération internationale au développement (AECID) à travers le «Fonds fiduciaire d’urgence en faveur de la stabilité et de la lutte contre les causes profondes de la migration irrégulière et du phénomène des personnes déplacées en Afrique». Valoriser la filière au niveau national doit contribuer à la lutte contre la pauvreté, au développement durable et à la réduction de l’émigration. 

La noix de cajou, fruit de l'anacardier, est cultivée dans 266 communes du Mali et en 2019, la production nationale était estimée à 87.455 tonnes avec un taux de transformation locale de seulement 0,50%. Bon an mal an, la filière apporte un revenu national de 2 milliards de francs CFA.

Les acteurs de la filière ne sont pas satisfaits de ces performances et déplorent le faible rendement à l’hectare (de 50 à 250 kg/ha), la faible qualité de la noix et la mauvaise organisation des circuits de commercialisation. D’où l’intérêt de travailler sur trois maillons de la chaîne: production, transformation et commercialisation.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 19/09/2020 à 11h58, mis à jour le 19/09/2020 à 12h33