Si les Maliens faisaient haro sur les moutons les plus chers, tel n’a pas été le cas cette année. A cause des bourses plutôt réduites, l'objectif était simplement de se procurer une bête, si modeste soit-elle, pour respecter les exigences religieuses.
Ainsi, les plus beaux spécimens ont eu du mal à s'écouler à Bamako. Ne pouvant pas brader leurs moutons chèrement acquis ou dont l'élevage a requis un lourd sacrifice financier, les vendeurs et propriétaires ont préféré les garder.