France-Mali: la présence militaire française s'inscrit dans la durée

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Le 15/01/2017 à 08h32, mis à jour le 15/01/2017 à 09h45

La force anti-jihadiste Barkhane restera au Mali tant que ce sera nécessaire. Elle continuera à assurer la formation et la lutte contre les groupes jihadistes présents dans le pays, a expliqué le chef de l'Etat français.

François Hollande a prévenu samedi à Bamako que la présence militaire française au côté de forces maliennes pour leur formation et la lutte contre les groupes jihadistes présents dans le pays serait longue.

"Nous resterons ici, au Mali, dans le cadre de l'opération Barkhane tant que les pays africains -et il n'y a pas que le Mali- en décideront", a déclaré le chef de l'Etat français lors de la conférence de presse de clôture du 27e Sommet Afrique-France.

"Notre objectif est de former les armées africaines" pour qu'elles assurent leur mission, à savoir "mettre en sécurité la zone sahélo-saharienne", a-t-il enchaîné.

"Mais ce sera long parce que nous avons en face de nous des groupes terroristes particulièrement armés et déterminés à déstabiliser l'ensemble de la région", a-t-il averti, réaffirmant la volonté partagée de leur porter, "toujours en commun", des "coups sérieux".

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Le président malien a jugé pour sa part que l'opération Barkhane "en son temps et encore aujourd'hui répond à un besoin, non seulement du Mali, du Sahel mais aussi de l'Europe et du monde".

"Il y a donc aujourd'hui des situations qui justifient cette coopération entre la France et nos armées", a-t-il souligné, ajoutant que "bien sûr" les troupes "resteront le temps qu'il faudra pour notre bien commun".

La force anti-jihadiste Barkhane a pris le relais de l'opération française Serval en août 2014 sur cinq pays du Sahel (Mauritanie, Mali, Tchad, Niger, Burkina Faso) mais elle peine à enrayer les violences.

Par Le360 Afrique (avec AFP)
Le 15/01/2017 à 08h32, mis à jour le 15/01/2017 à 09h45