Finalement, le dernier organe de la transition malienne vient d'être mis en place, après plusieurs semaines d'attente et d'âpres négociations entre les acteurs politiques, la société civile et les militaires.
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Cependant, le processus de l’élection du président du Conseil national de transiton (CNT), qui fait office de parlement de la transition, n’a pas fait l'unanimité, surtout quand les Maliens ont appris qu'il n'y avait finalement aucun autre candidat que le colonel Malick Diaw. Pour la plupart d’entre eux, la charte de la transition n’a pas été respectée.
Certes, il y a parmi ses membres, des partisans du M5-MRP, le mouvement qui a initié la contestation ayant fait chuter le président Ibrahim Boubacar Keïta. Néanmoins, le M5-MRP a tenu à s'en désolidariser, laissant clairement voir que ceux qui ont intégré cet organe y sont de leur propre gré.
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D'ailleurs, dans un communiqué diffusé immédiatement après la constitution du CNT, le mouvement de l'imam Mahmoud Dicko a clairment affirmé qu'il se réservait le droit de saisir les juridictions compétentes pour dénoncer le décret de nommination des membres.
