Vidéo. Mali-Tchad: réaction de l'opposition malienne au décès du maréchal Idriss Déby Itno

Le360 Afrique/Diemba

Le 25/04/2021 à 15h46, mis à jour le 26/04/2021 à 06h09

VidéoLe décès d'Idriss Déby Itno plonge le Tchad et l'ensemble du Sahel dans l’incertitude face à la lutte contre le terrorisme. Le défunt président était devenu un élément essentiel de l’échiquier sécuritaire régional. Nouhoum Togo, porte-parole de l'opposition malienne, réagit à cette disparition.

Nouhoum Togo est une personnalité publique du Mali, aujourd'hui en charge de la communication de l’opposition malienne, qui était représentée, jusqu'à son décès en décembre 2020, par Soumaïla Cissé.

Selon cet ancien haut fonctionnaire du ministère de la Défense malienne, devant la nouvelle donne que représente le décès du marchal Idriss Déby Itno, annoncé le 22 avril dernier, il est important que les pays aux frontières communes que sont le Niger, le Mali et le Burkina Faso mettent davantage l’accent sur des actions coordonnées et concertées en matière de renseignements et de communication pour mieux combattre les terroristes, les narcotrafiquants et le banditisme transnational.

Le décès du maréchal Idriss Déby Itno risque en effet d’accroître fortement l’insécurité au Sahel face aux menaces qui guettent la stabilité du Tchad, jusqu'ici maillon fort de la lutte contre le terrorisme de Boko Haram, aussi bien au Sahel que dans le bassin du lac Tchad. 

Le brutal décès, après 30 ans de pouvoir, d'Idriss Déby Itno fait aujourd'hui que les autres pays du Sahel, dont le Mali, le Burkina Faso et le Niger, ont des appréhensions sur l'avenir de la sécurité régionale. 

Des craintes légitimes, quand on sait que c'est l’armée tchadienne, aux côtés des soldats français de la force Barkhane, qui fait souvent face aux terroristes au Sahel.

Au Mali, où un deuil national de 3 jours a été observé, les citoyens gardent d'Idriss Déby Itno l'image d'un homme engagé sur le front pour défendre l’intégrité de son territoire et celle de ses voisins.

Le Tchad a beaucoup contribué, aux côtés des forces françaises, à la libération du Nord-Mali en 2012.

Par Diemba Moussa Konaté (Bamako, correspondance)
Le 25/04/2021 à 15h46, mis à jour le 26/04/2021 à 06h09