Pour les membres de la coordination, de 2015 à maintenant, la mise en œuvre de l’accord n’a en réalité touché qu’à des aspects secondaires.
C'est le cas de l'installation des autorités intérimaires qui ne sont pas dotées de moyens et de ressources nécessaires pour réussir leur mandat. Entre aussi dans ce cadre, la difficile opérationnalisation des bataillons des forces armées reconstituées dédiées à assurer les missions attribuées au Mécanisme opérationnel de coordination (MOC) prévu par l’accord de paix, en respectant les règles de composition et de fonctionnement fixées par la Commission Technique de Sécurité (CTS) entre autres.
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Comme blocages, les membres de la coordination du mouvement de l’Azawad déplorent, l’absence d’une réelle politique étatique de vulgarisation de l’accord auprès des populations pour qu’elles se saisissent de son contenu réel à travers la promotion de son esprit le sens de sa lettre, la conférence d’entente nationale de 2017, l’exclusion des réfugiés et déplacés dans le cadre de la construction de la paix.
Pour ces derniers notamment, il y a une absence totale de viabilisation des sites de retour. De plus, les services sociaux de base ne sont pas réalisés, ce qui entrave le retour dans des conditions dignes.