Alors qu'une partie de l'opposition malienne n'est pas favorable à l'idée de mettre en place un organe unique de gestion des élections, la table ronde organisée sur le sujet a permis de dégager un consensus. Si les conclusions de cette rencontre se matérialisent par un texte de loi, il y aura effectivement un super-organe qui aura les pleins pouvoirs pour constituer le fichier électoral, recueillir les candidatures et procéder à l'organisation logistique des élections. Une véritable révolution.
Par cet exercice, le gouvernement de transition tenait à concrétiser son engagement pour une démarche inclusive et participative, en vue de la mise en œuvre des actions prioritaires de son plan d’actions.
Lire aussi : Mali: Transition politique: les élections ne sont pas la priorité, selon le Premier ministre
Pour les autorités maliennes, la refondation de l'Etat est bel et bien possible, mais de façon résolue et progressive.
Au-delà des élections, les échanges ont porté sur divers sujets comme la décentralisation, la santé, la réorganisation du système politique, la gouvernance des affaires publiques, l’éducation, l’emploi, l’assainissement, le développement rural, l’aménagement du terroir, la promotion de l’économie, du commerce et de l’industrie, l’exploitation des ressources minières, entre autres.
