Après la Cédéao dont le président en exercice, le chef de l'Etat ghanéen, Nana Akufo-Addo, s'est rendu la semaine d'avant à Bamako, le Conseil de sécurité des Nations unies à dépêché, ce week-end, une forte délégation au Mali pour s'enquérir des avancées de la transition et surtout pour transmettre un message venant de New York.
Après la rencontre avec les autorités de la transition malienne, la délégation a tenu un point de presse avec les journalistes au quartier général de la Minusma, à Sénou.
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Avec les hommes de médias, les membres de cette mission du Conseil de sécurité des Nations unies diront que ce déplacement de Bamako était pour l'écoute et la solidarité pour l’ensemble de la région du Sahel confrontée à de nombreux défis, dont le terrorisme, la situation humanitaire difficile et les impacts du changement climatique, entre autres.
La mission onusienne au Mali a beaucoup insisté sur le processus de transition qui prévoit des élections dès février 2022, soit 18 mois après le premier coup d'Eta. Pour eux, la meilleure transition est la transition la plus courte.
Cependant, les autorités de la transition ont rappelé que l'idéal était d'aller d'abord vers une conférence nationale pour la refondation de l'Etat malien, avant de parler de passage du pouvoir aux civils.