Le 11 novembre dernier, Sergueï Lavrov et Abdoulaye Diop, respectivement chefs de diplomaties russe et malienne, ont réaffirmé, à Moscou, leur volonté de poursuivre le partenariat militaire entre leurs deux pays, tout en écartant le recours à la société paramilitaire privée russe Wagner. Leur argument: un risque terroriste renforcé par le retrait partiel des troupes françaises de la forces Barkhane.
Mais il ressort d’un constat général au Mali que depuis des mois, les rumeurs font état d’un contrat imminent entre les autorités de la transition et la société paramilitaire russe Wagner, proche du Kremlin. Au grand dam de la France, des pays de l'Union européenne,des Etats-Unis et des pays voisins du Mali.
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Les autorités maliennes continuent donc d’agiter le chiffon rouge Wagner, tandis que le discours de la France se veut plus ferme que jamais.
Au regard de cette situation politico-sécuritaire qui prévaut au Mali, Le360 Afrique a cherché à connaître le point de vue des uns et des autres sur la question de la carte Wagner que les autorités de la transition veulent jouer avec la Russie, pour une éventuelle intervention militaire au Mali.
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Il ressort d’un constat général que les Maliens ne veulent pas que leur sécurité soit sous-traitée. Ils souhaitent la Russie accompagne le Mali en terme de formation militaires afin que les Maliens eux-mêmes puissent assurer la sécurité du territoire malien.