Le gouvernement, dominé par les militaires, «note avec satisfaction une convergence de vues ayant permis» la levée de l'embargo contre le Mali, dans un communiqué.
Il «remercie le peuple malien et salue son sacrifice et sa résilience» face à des «sanctions illégales, illégitimes et inhumaines» de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Bamako loue également «la solidarité» de la Guinée et la Mauritanie voisins, dont les territoires et les ports, à Conakry et Nouakchott, ont permis de contourner l'embargo ouest-africain, en se passant de Dakar et Abidjan où transitent traditionnellement l'essentiel des produits destinés au Mali, pays enclavé.
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Les dirigeants ouest-africains ont levé dimanche à Accra les sanctions commerciales et financières décidées en janvier contre le Mali, au cœur du Sahel, théâtre de deux coups d'Etat militaires en août 2020 et en mai 2021.
Les colonels au pouvoir ont cédé à des exigences de la Cédéao en publiant récemment une nouvelle loi électorale et un calendrier prévoyant notamment une élection présidentielle en février 2024, lors d'une transition limitée à deux ans.
Les sanctions individuelles et la suspension du Mali des organes de la Cédéao restent cependant maintenues jusqu'au retour à l'ordre constitutionnel.
La crise politique au Mali va de pair avec une grave crise sécuritaire depuis 2012 et le déclenchement d'insurrections indépendantiste et jihadiste dans le nord.