L’exploitation des jeunes filles est une réalité au Mali, à l’instar des autres pays africains. Au niveau de la capitale malienne, Bamako, on compte quelques 150 000 travailleuses domestiques dont une grande partie travaille dans des conditions inhumaines. Selon plusieurs études, de jeunes filles, souvent mineures, travaillent de 6h du matin jusqu’à tard la nuit, sans repos.
De plus en plus d’ONG s’insurge face à cette situation. C’est le cas de l’ONG Educo.
Présente au Mali depuis 2000, Educo intervient directement à Bamako et Ségou, a lancé cette semaine les activités de sont nouveau projet «Jigitugu».
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L’ONG qui mène des actions dans les domaines de l’éducation, la santé, la protection de l’enfance et le renforcement des moyens d’existence des communautés et de la promotion des Droits de l’enfant, compte à travers ce projet sensibiliser et faire le plaidoyer sur le sort des jeunes filles travailleuses domestiques. Il s’agit d’un projet qui couvre la période 2019-2021.
EDUCO, est une ONG globale de coopération pour le développement qui agit en faveur des enfants et pour la défense de leurs droits spécialement le droit à recevoir une éducation de qualité et à la protection.
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Elle intervient dans 12 pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du sud et centrale. En 2018, 25.000 enfants ont bénéficiés de kits scolaires et 858 filles ont été appuyées pour avoir des bourses. 40 points d’eau ont aussi été réalisés dans les écoles, dans les CSCOM et les villages partenaires.
Explications avec les responsables d’Educo Mali.